Un pauc avans la velha de Novè...
Dans un court texte de « Memòri e recit » Frédéric Mistral nous dit : « Nouvè èro la majo festo de l’annado... » Noël était la fête la plus importante de l’année.
Noël se situe à cette période de l’année où les jours sont les plus courts et les nuits les plus longues. C’est le solstice d’hiver. Depuis la nuit des temps, les hommes inquiets de ne plus voir émerger les longues journées ensoleillées après cette obscurité prolongée ont calmé leurs angoisses en célébrant la lumière, le feu nouveau, l’appel à la fertilité du sol.
Dans l’Egypte ancienne on plantait au moment du solstice de petits jardins pour réveiller la vie enfouie au cœur des graines engourdies par le froid de l’hiver.
Aujourd’hui, Cacha-fuec, bougies, illuminations, bûche de Noël, blé de Sainte-Barbe ne sont que les réminiscences de cette tradition.
Un pauc avans la velha de Novè évoque par des contes, chansons et musiques cette quête du soleil nouveau qui viendra réchauffer le cœur des humains et fera que la terre sera de nouveau douce et accueillante.
Le spectacle-animation est interprété par quatre musiciens, chanteurs, conteurs.
Il permet de découvrir les sonorités de nombreux instruments traditionnels : Galoubet-tambourin bien sûr, mais aussi, cornemuse, vielle à roue, ton-ton, accordéon diatonique, tamora, pétadou ...
Il dure une heure quinze minutes mais peut se présenter en trois séquences de vingt-cinq minutes chacune.
Il s’adapte parfaitement à la rue et scènes extérieures.
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